François Molins a passé l’essentiel de sa carrière comme magistrat au parquet. A la suite de la terrifiante vague d’attentats de 2012 à 2018, pour tous les français, il est le visage de l’antiterrorisme.

François Molins début sa carrière en 1979 comme substitut du procureur de la République de Carcassonne. Il y reste jusqu’en 1986. En 1988 il devient procureur de la République de Villefranche-sur-Saône. Puis, il part pour la Corse, où il est substitut du procureur général près la cour d'appel de Bastia durant 4 ans. Quelques années plus tard, il est nommé premier procureur de la République adjoint près le tribunal de grande instance de Lyon et de 2001 à 2004 il est chef de service à la direction des affaires criminelles et des grâces de la Chancellerie. Ensuite, il est procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bobigny. Fort de cette expérience de 2009 à 2011, il est directeur de cabinet de deux ministres de la Justice, Michèle Alliot-Marie et Michel Mercier.

Par la suite, il occupe la fonction de procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris de 2011 à 2018. C’est à cette période lors de la vague d'attentats terroristes islamistes qui touchent la France à partir de 2012 qu’il se fait connaître du grand public par ses points de presse. Ces derniers deviendrons un exemple repris par Jérôme Salomon lors de la crise Covid.

De 2018 à 2023, il est procureur général près la Cour de cassation. Et en 2024, en retraite, il sort son livre mémoire « Au nom du peuple français » édité chez Flammarion où il retrace son parcourt professionnel incroyable où il a eu gérer des enquêtes antiterrorismes mais aussi des affaires politico-financière-médiatique.

Pour ce « Rendez-Vous #43 », François Molins explique le rôle du procureur de la République lors d’un attentat et comment il a vécu ces moments difficiles. Il donne son point de vue sur les liens entre la justice et la police ainsi que ceux entre le grand banditisme et le terrorisme, le rôle de la prison, le risque d’attentat lors des JO… Et comment il a été au coeur de la création du « Téléphone Grave danger » quand il était en poste à Bobigny.

A voir ou à écouter aussi : le Rendez-Vous #15 avec Marc Trévidic (Ancien juge d’instruction au pôle antiterrorisme)

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