Le blog du Club Lamartine

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Réforme des institutions : L’union fait la force...

La Constitution de 1958 a été écrite en 1958 pour répondre à une situation politique qui était celle de 1958 selon le professeur Claude Patriat (1).

Lire la suite...

Lettre aux cœurs convaincus

Cher Emmanuel Razavi,

Je viens de voir le film sur l’enlèvement au Pakistan du journaliste Daniel Pearl, Un cœur invaincu. A l’époque, j’avais suivi la terrifiante histoire de cette personne qui a été kidnappée en raison de sa nationalité, de son métier, de son nom et de ses « convictions religieuses » supposées. Ce film montre la course-poursuite qui s’est mise en place pour tenter de le sauver des mains de cesbarbares religieux.J’ai lu ton livre Les Frères Musulmans où tu expliques les conditions difficiles dans lesquelles tu te trouves en début de l'enquête. Nous avons eu – et nous aurons – de nombreuses conversations sur les reportages à risques que tu fais sur le monde « arabo-musulman » - que tu aimes. 
Encore hier, tu me parlais de ton ami, journaliste, Eric de Lavarenne qui vit lui toute l’année au Pakistan comme correspondant permanent. 
Cet homme, je le connais à travers toi et cette voix venue d’orient que j’entends le matin - quand ma radio s’enclenche - sur France Inter. Bien souvent, en raison de l’actualité, il « m’explique » les derniers mouvements des radicaux de ce pays pendant que moi, je suis dans mon lit confortablement installé alors que lui met sa vie en danger pour m’informer. 
Tout le long du film, j’ai pensé à vous et au courage dont vous faites preuve, au risque de votre vie, à « fréquenter » ces gens qui haïssent ce que vous représentez pour nous éclairer sur les agissements de ces illuminés fanatiques. 
Grâce à vous, journalistes sans frontières, nous avons une meilleure connaissance des menaces qui pèsent sur notre société. Je sais que ton métier te tient à cœur et que tu es convaincu par les valeurs de démocratie et de liberté qui t’animent. 
Je souhaite comme toi qu’elles restent invaincues dans notre pays et encore pour longtemps. 

Amitiés 

Lionel Fourré 

PS : faites bien attention à vous...

Réforme des institutions : le débat aura-t-il vraiment lieu ?

Le débat sur la réforme des institutions est très présent dans la vie politique française depuis quelques années. A contre courant d’ailleurs d’une opinion publique pour une large part très étrangère à ces questions, ne les plaçant pas non plus au rang de ses priorités.

La question d’une nécessaire réforme des institutions a commencé franchement à agiter le landerneau politique peu après l’élection présidentielle de 2002, la présence au second tour du candidat du Front National, Jean-Marie le Pen, étant perçue par beaucoup comme le signe d’une crise grave de de notre système de représentation démocratique.

Les prises de positions d’Arnaud Montebourg et de sa Convention pour la 6e République, de Ségolène Royal et François Bayrou durant la campagne présidentielle, et plus tardivement de Nicolas Sarkozy, ont projeté cette question dans le débat public, lui faisant abandonner le cercle fermé des intellectuels et des constitutionnalistes.

Mais la discussion sur les institutions est un peu la longue histoire d’un consensus introuvable. Autant Montebourg, Royal et Bayrou s’inscrivent dans un courant de réforme radicale, autant Sarkozy est davantage favorable à une modification de certains mécanismes institutionnels sans pour autant remettre en cause l’essentiel des institutions de 1958. Du moins se présente-t-il ainsi. Dévoile-t-il franchement ses intentions ici ? Rien n’est moins certain.

Lire la suite...

« Si j’étais Président de la République »

Ce discours a été prononcé devant les étudiants, en Droit Constitutionnel, de Monsieur Claude Patriat. L’intervention était autour du thème « Si j’étais le futur Président de la République qu’elles seraient le discours que nous prononcerions sur les réformes constitutionnelles à accomplir ».  

Chère Concitoyenne et Cher Concitoyen. 


En ce 25 février 2008, j’ai décidé de venir devant vous afin d'expliquer ma réforme constitutionnelle sur laquelle vous aurez à vous exprimer dans les prochains mois. 

Pour la première fois de l’histoire, une évolution de velours est en route pour cette République. En 200 ans, notre démocratie est passée du roseau au chêne. Le chêne est le plus beau et le plus fort mais face aux tempêtes, il est fragile. 

Pour renforcer notre chêne, je vous propose de l’élaguer afin de le rendre plus solide et lui donner de nouvelles pousses. Ainsi, au printemps, notre démocratie donnera un fruit plein de jus et d’énergie pour notre nouvelle République, car je ne peux pas oublié que " la Constitution de 1958 a été écrite en 1958 " afin de régler les problèmes de la situation politique de 1958. 

Notre France a changé depuis l’arrivée positive de l’Europe, des Régions, de l’intercommunalité, des Pays et bien d’autres superpositions d’institution.En mai dernier, en m’élisant à la tête de la Nation, vous m’avez demandé de conduire une politique forte, de renouvellement et déterminée.

Lire la suite...

Il ne sert de rien à l’homme de gagner la lune s’il parvient à perdre la terre. (François Mauriac, 1885/1970)

Cette citation de Mauriac, certainement en avance sur la tendance alarmiste concernant la santé de notre planète, nous démontre à quel point nous sommes en retard , et à quel point il convient des à présent de se dépêcher ! 

Les doutes scientifiques, les plus légitimes, sont maintenant levés. Le climat qui se réchauffe, des marées noires qui souillent les littoraux, des accidents nucléaires, mais aussi, plus quotidiennement, l’air des villes pollué, des déchets envahissants, la surproduction de carbone par certaines entreprises… À travers ces exemples de grandes catastrophes écologiques provoquées par l’homme, mais aussi d’origine naturelle, nous pouvons définir clairement les grands types de pollutions, et agir !!!

Une action mondiale, ambitieuse, de long terme. Comme le dit Nicolas Hulot : « L'écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de l'environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux. » Il convient à présent d’informer, de réunir, d’organiser et de former des citoyens responsables. 

Tous les moyens doivent être mis en œuvre : à l’école dès le plus jeune âge, dans les entreprises parfois très impliquées, aucune piste ne doit être écartée pour sensibiliser le plus grand nombre. Nous ne parlons plus a présent d’espèces en voie d’extinction, de trou dans la fameuse couche d’ozone, des barrières de corail mises à mal, de la foret amazonienne qui subit jour après jour une déforestation intense et exagérée… tout concourt à l’état désormais alarmant de notre planète. Si rien n'est fait, la température sur la terre se réchauffera entre 1,8° et 4° d'ici à 2100, avec des conséquences incommensurables sur l'activité humaine. 

Tout le monde est donc concerné. La terre n’est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent ! Les habitudes personnelles sont aussi importantes que celles des entreprises. Seule l'innovation peut vaincre les réticences de ceux, majoritaires dans le monde, qui craignent que la lutte pour le climat impose des restrictions négatives pour la croissance, donc l'emploi. Il faut pouvoir les persuader qu'une croissance "écologique", économe, est possible, qu'elle sera positive pour l'emploi et qu'elle ne plongera pas le monde dans une économie dépressive. 

Enfin ces recherches devraient être diffusées mondialement au plus vite pour permettre aux pays en développement d'accéder aux technologies les plus propres. Tout cela est objectivement très difficile. Mais on sait maintenant le prix bien plus élevé de ne rien faire… 

Christophe Delbecque

Voir sur les sites suivants : La charte de l’environnement. Le rapport Stern (en anglais) commission d’une enquête menée par l’ONU

Ecologie : une inaction qui dérange

Il ne se passe pas un jour sans qu’un événement ou un rapport ne nous renvoie à la question environnementale : sommet de Nairobi, succès mondial du film d’Al Gore "Une vérité qui dérange", en passant par le rapport Stern publié en Grande-Bretagne, ou il y a quelques semaines la présentation du pacte écologique de Nicolas Hulot. Les 30-40 ans auxquels nous appartenons, font partie d’une génération qui a grandi avec de nombreux problèmes : chômage, précarité, surendettement, non-financement des retraites, etc… 

Nous appartenons tout simplement à une génération élevée au berceau des trente glorieuses et qui s’est réveillée avec une bonne « gueule de bois ». Depuis une dizaine d’années la question de l’avenir de la planète nous tombe dessus.. Si rien n’est fait aujourd’hui, en plus des problèmes suscités nous serons la génération qui prendra de plein fouet le laxisme écologique de celles qui nous ont précédé.

Lire la suite...