Cette citation de Mauriac, certainement en avance sur la tendance alarmiste concernant la santé de notre planète, nous démontre à quel point nous sommes en retard , et à quel point il convient des à présent de se dépêcher ! 

Les doutes scientifiques, les plus légitimes, sont maintenant levés. Le climat qui se réchauffe, des marées noires qui souillent les littoraux, des accidents nucléaires, mais aussi, plus quotidiennement, l’air des villes pollué, des déchets envahissants, la surproduction de carbone par certaines entreprises… À travers ces exemples de grandes catastrophes écologiques provoquées par l’homme, mais aussi d’origine naturelle, nous pouvons définir clairement les grands types de pollutions, et agir !!!

Une action mondiale, ambitieuse, de long terme. Comme le dit Nicolas Hulot : « L'écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de l'environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux. » Il convient à présent d’informer, de réunir, d’organiser et de former des citoyens responsables. 

Tous les moyens doivent être mis en œuvre : à l’école dès le plus jeune âge, dans les entreprises parfois très impliquées, aucune piste ne doit être écartée pour sensibiliser le plus grand nombre. Nous ne parlons plus a présent d’espèces en voie d’extinction, de trou dans la fameuse couche d’ozone, des barrières de corail mises à mal, de la foret amazonienne qui subit jour après jour une déforestation intense et exagérée… tout concourt à l’état désormais alarmant de notre planète. Si rien n'est fait, la température sur la terre se réchauffera entre 1,8° et 4° d'ici à 2100, avec des conséquences incommensurables sur l'activité humaine. 

Tout le monde est donc concerné. La terre n’est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent ! Les habitudes personnelles sont aussi importantes que celles des entreprises. Seule l'innovation peut vaincre les réticences de ceux, majoritaires dans le monde, qui craignent que la lutte pour le climat impose des restrictions négatives pour la croissance, donc l'emploi. Il faut pouvoir les persuader qu'une croissance "écologique", économe, est possible, qu'elle sera positive pour l'emploi et qu'elle ne plongera pas le monde dans une économie dépressive. 

Enfin ces recherches devraient être diffusées mondialement au plus vite pour permettre aux pays en développement d'accéder aux technologies les plus propres. Tout cela est objectivement très difficile. Mais on sait maintenant le prix bien plus élevé de ne rien faire… 

Christophe Delbecque

Voir sur les sites suivants : La charte de l’environnement. Le rapport Stern (en anglais) commission d’une enquête menée par l’ONU